Sa résistance mécanique permet une adaptation sur toutes les parties à isoler.
Les laines souples ne doivent plus être utilisées qu’en isolation de planchers/plafonds de combles perdus, toute autre surface à isoler en combles nécessitant des laines à tenue mécanique certifiée (semi-rigidité certifiée par l’Acermi).
Sur Terre, naturellement, le meilleur isolant est l’air sec immobile à 10°C : son coefficient de conductivité thermique, exprimé en lambda λ, est de 0,025 W/(m.K) (watts par mètre degré Kelvin). La conductivité thermique de la laine de verre se rapproche de celle de l’air immobile.
Son lambda varie en effet de 0,030 W/(m.K) pour la plus performante à 0,045 W/(m.K) pour la laine en flocons. L'épaisseur de la laine de verre est l'un des facteurs faisant varier ce coefficient. Outre le lambda, la notion de résistance thermique (R) est importante. Celle-ci varie en fonction de l’épaisseur de laine de verre utilisée.
Grâce à sa structure enchevêtrée générant une multitude de petites cavités, la laine de verre est un matériau poreux emprisonnant de l’air. L’air immobile emprisonné dans ces pores donne à la laine de verre un fort pouvoir isolant avec un minimum de matière.
Cela en fait un produit isolant léger et performant, l’une des meilleures solutions pour isoler.
La structure élastique de la laine de verre absorbe également les bruits aériens et les bruits de chocs, permettant d’assurer ainsi l’isolation acoustique d’un local à un autre.
Elle permet en outre d’effectuer de la correction acoustique à l’intérieur d’un même local (limitation de la réverbération sonore). Enfin, fabriquée à base de minéraux incombustibles par nature, la laine de verre n’alimente pas le feu et ne propage pas les flammes.